VENDREDI
1 JUILLET.
JÉRÉMY
FREROT
Pour Jérémy Frerot, qui vient d’aborder sa trentaine, la musique est synonyme de partage. En a témoigné, jusqu’en 2017, la folle aventure des Fréro Delavega. Puis il y a un repli, celui du premier album solo, Matriochka. Pour Meilleure vie, Jérémy a souhaité s’éloigner des pulsions mélancoliques du premier album. Et lâcher prise. C’est entre l’isolement du confinement et de joyeuses retrouvailles dans une maison en Touraine avec sa tribu formée par Laurent Lamarca, Ben Mazué et Vincha qu’il a façonné son ton et sa voix. L’amour, les amis, les emmerdes, ce qu’on lègue aux enfants et ce qu’on apprend sur soi au fil du temps... Voilà ce dont parle Meilleure vie, autoportrait où Jérémy ne souhaite apparaître seul puisque son entourage compte énormément. Une Meilleure vie, « c’est ce dont on a tous envie ». Face à l’actualité anxiogène, il lui a paru crucial de « raconter du positif ». Pour ce, il a fallu revenir à l’acoustique, rajouter de la basse, de la batterie. Et susciter du groove ! Celui qu’écoute et aime Jérémy. Sortant de sa zone de confort, il a veillé pour ce deuxième album à faire honneur aux compositions reçues, réinventant la manière de raconter le texte. En résulte un chant plus urbain, assorti aux tempos. Si la couleur de l’album ne connait pas de violentes variations mais plutôt de subtiles nuances, elle laisse place à des humeurs et des ressentis distincts. Des chansons nourries de pop comme de sentiments forts. Pour Jérémy Frerot, la musique est un art qu’on partage. On l’entend dès les premières notes, ces nouveaux titres sont taillés pour la scène : « Je me sens bien dans cet album, je vais le vivre à fond en live ». Et il ne sera pas seul : cette Meilleure vie est désormais à imaginer ensemble.